“Avec les rêves aussi on peut faire des confitures. Il suffit d’ajouter des fruits et du sucre.”S.Jerzy Lec

Les origines de la confiture

Nous, les Français, serions les champions de la confiture en Europe…
Et nous pouvons commencer à nous régaler de celles que nous avons préparées cet été !
On dit de moi que je suis la Reine des confitures et des gelées: il est vrai que j’en fais même de savoureuses avec les épluchures de pommes 🍎 ou les calices de fraises🍓 

Mais, avant d’arriver sur nos tartines, la confiture a connu une longue histoire.

L’Antiquité : Pline L’Ancien. 

C’est en 73 après J-C que l’on évoque pour la première fois l’idée de cuire des fruits dans du miel, du sirop ou du vin, c’est Pline l’Ancien qui aborde les recettes de conservation de l’époque dans son livre “Histoire Naturelle”, qui consistait à faire cuire les fruits les plus fragiles tels que la fraise, l’abricot ou la mûre dans du miel ou du vin pour pouvoir les garder plus longtemps.  

Les Croisades

Par l’intermédiaire du monde arabe, le sucre arrive en Europe, et c’est au Moyen Âge que l’appellation “confiture” voit le jour. Ce terme désignait toutes les confiseries réalisées à partir d’aliments cuits dans du sucre ou du sirop de miel comme par exemple les bonbons, les fruits, etc…

La confiture que l’on connaît aujourd’hui, était appelée : “électuaire” qui provient du latin “eleucterium” qui signifie “médicaments à lécher”. Ce terme vient de la pharmacopée mésopotamienne et en fait donc un médicament (ancêtre de nos gélules actuelles). Très apprécié lors des grands banquets, trop riches en viandes, les “électuraires” sont, à l’époque, considérés comme des médicaments et produits de luxe réservés à l’aristocratie.

Nostradamus

En 1555, Nostradamus publie le Traité des fardements et confitures. Cet ouvrage composé de 31 chapitres propose les conseils de préparation de la confiture, et en tant que médecin, propose des recettes aux vertus curatives.
Mais le sucre était denrée très coûteuse et réservée à l’Aristocratie.
En outre, ce qui poussait dans les arbres (proches de Dieu) était réservé à la noblesse et Le “petit peuple” devrait se contenter de tout ce qui poussait dans la terre : les légumes. 
Longtemps, le sucre sera considéré et utilisé comme médicament. 

Médecin, Nostradamus lui attribue logiquement des vertus médicinales. Et ses recettes de confiture ont des destinations thérapeutiques, pour soulager le foie, chasser la mélancolie (confiture d’écorce de buglosse)…
La transformation de fruits et de légumes en confiture est aussi une bonne façon, à l’époque, de les conserver.

Et pour vos papilles, voici une recette de Nostradamus

XIXème siècle, notre confiture

la confiture se banalise au début du XIXème siècle, à la découverte du sucre de betterave. En effet, la betterave sucrée étant beaucoup moins chère et plus rapide à produire, la confiture ne se limite donc plus à la noblesse.  

Aujourd’hui, la méthode de conservation classique est réalisée avec du sucre blanc cristallisé, et la quantité de sucre doit être suffisante pour assurer une conservation parfaite du fruit ! Comme Nostradamus l’a dit : 50% de fruits pour 50% de sucre ! Grâce à ce conseil, toute confiture est réalisable et se conserve facilement et lontemps.

Ce n’est plus médicament mais délices que l’on mange volontiers au petit déjeuner ou au goûter …
Exquis si vous les faites vous-même !!

À bientôt! 🍒🍓🍊🥖

“La plus belle parure de l’homme est dans la propreté” Publilius Syrus- Ier s. av. J.-C

Les températures élevées de ces jours-ci m’incitent à parler de bains mais elles me rendent paresseuse et je me suis contentée de vous transmettre le texte (amélioré) de https://passionmedievistes.fr/cliches-6-salete-moyen-age/

“Les vérités sont compliquées, les clichés sont stables” ORELSAN

Au Moyen Âge, les gens étaient sales, et l’on se lavait rarement… 

C’est certainement l’une des idées reçues les plus tenaces concernant cette période. On constate, en effet, une évolution dans les pratiques d’hygiène : les grands établissement thermaux que l’on trouvait dans l’Antiquité deviennent plus rares. 
Mais cela ne veut pas dire que les gens ont arrêté de se laver !

Bains publics et privés 

Contrairement à ce qu’on croit, les personnes se lavaient assez fréquemment au Moyen Âge, en fonction de leurs moyens. Les sources indiquent que les nouveaux nés et enfants sont baignés une à deux fois par jour dans les milieux aisés, ce qui nécessitaient d’avoir des pièces chauffées en hiver. Dans les bains publics et étuves collectives, les hommes et femmes pouvaient se laver en chemise.

Au Moyen Âge, le lien entre bonne hygiène et santé est clairement établi et les traités médicaux abordent cette question. L’hygiène passait aussi par une bonne alimentation, comme en atteste certains ouvrages qui nous sont parvenus.

Dans les faits, il est difficile de savoir avec certitude à quelle fréquence les gens se lavaient ; il semble en tout cas que cela ne diffère pas vraiment selon la classe sociale. Les riches ont des baignoires dans leurs chambres, les plus modestes peuvent utiliser l’eau des rivières, et bien sûr, tout le monde peut se rendre aux bains publics. Si l’on se fie aux recommandations des médecins, et si on croise ces informations avec d’autres sources (par exemple, les fabliaux) le bain apparaît comme une pratique courante et hebdomadaire.

Il est complété par une toilette quotidienne et minutieuse du corps, qui inclut le visage, les mains, les ongles, les parties intimes, les oreilles, etc. On est donc loin du « bain pris il y a deux mois dans la rivière » de Jacquouille la Fripouille ! On fait la chasse aux mauvaises odeurs grâce au savon, on utilise des poudres aromatiques, du shampoing qui peut être à base de cendres, d’huiles et de différentes plantes, le cumin, l’anis ou le fenouil servent à rafraîchir l’haleine. Les vêtements sont aussi nettoyés fréquemment et on se parfume.

L’Antiquité tardive et le Moyen Âge ont laissé de nombreux objets témoignant du souci des hommes et des femmes de l’époque d’embellir leur corps et d’en prendre soin. L’iconographie regorge de femmes au bain (principalement pour la fin du Moyen Âge). Les objets de toilette ou de parure sont très variés, tant dans leurs matériaux que dans leur fonction ,le soin ou l’ordonnancement de la chevelure, le parfum, le vêtement, ou les soins du visage et du corps.

Les produits pour les soins du corps au Moyen Âge sont faits à partir d’huiles végétales, mais aussi d’origine animales comme le lait d’ânesse. Il existait déjà des savons venus d’Orient comme le savon d’Alep. Pour se coiffer beaucoup d’outils sont utilisés comme le peigne ou, moins connu, le gravoir, qui permettait de faire la raie de cheveux

C’est à partir de l’époque moderne que va apparaître une nouvelle pratique, celle de la « toilette sèche » : plutôt de prendre un bain, on préfère frictionner son corps et se nettoyer avec une serviette humide qui essuie la saleté:

Le Moyen-âge débute quand l’Antiquité finit en 476 après Jésus-Christ. Le Moyen-âge se divise en trois parties : le haut Moyen-âge, le Moyen-âge central et le bas Moyen-âge. Il s’achèvera en 1492 avec la découverte de l’Amérique.

C’est alors le début de l’époque moderne.

À bientôt, dans 15 jours ! 🛀🏽

“Le fromage, le saut du lait vers l’immortalité.”

https://www.detoursenfrance.fr/destinations/regions/bourgogne/epoisses-au-dela-du-fromage-3610

Aujourd’hui, c’est l’été, il fait chaud, mes neurones sont en vacances et je n’ai pas beaucoup de courage pour composer moi-même une histoire. Je me suis donc contentée de vous proposer des liens de sites qui vous raconteront mieux que je ne saurais le faire l’histoire du fromage…

Chaque région fabrique son fromage mais restons un instant en Bourgogne, à Epoisses, village voisin de Semur-en-Auxois, à qui l’on doit le célèbre fromage de Bourgogne 

Histoire du fromage d’Époisses

Régulièrement lavé au marc de bourgogne et à l’eau salée durant son affinage en cave humide, cette délicieuse spécialité fondante de Bourgogne prendra une belle couleur orangée due à la pigmentation naturelle de ses ferments

https://chateaudepoisses.com/histoire-du-fromage-depoisses/

L’HISTOIRE DES FROMAGES

L’histoire du fromage, c’est un peu de l’histoire de France. Elle croise le chemin de Charlemagne ou de Napoléon, se mêle au rôle des religieux et des monastères, ou participe à l’évolution de la recherche scientifique. La tradition fromagère française ne date pas d’hier !

Je vous laisse à la lecture sur ce site de la naissance du fromage à nos jours 

♦️3 millions d’années avant JC : Préhistoire/ paléolithique
Maîtrise du feu, 1ers outils, Cuisson des aliments

♦️10 000 avant JC : Néolithique
Début de l’élevage (Moyen-Orient, Asie, Europe)

♦️3000 avant JC : âge du bronze
1ère faisselle pour égoutter le caillé et faire du fromage
Apparition des 1ères barattes pour fabriquer le beurre chez les Sumériens.

😉

🐶 Et, sans aucun rapport avec ce qui précède, je vous présente Hélios, le nouvel ami et gardien de la maison, pour l’instant petite boule de poils de 2 mois !

À bientôt, dans 15 jours ! 🐶🐕