Le Japon est un pays très surprenant car le Moyen-Âge et le XXIème siècle cohabitent joyeusement, selon le quartier de Tokyo que vous visitez.
De très nombreuses traditions continuent à y être célébrées, notamment celles concernant les ancêtres et les enfants.
Et les japonais sont d’ailleurs restés de grands enfants lorsqu’il s’agit de faire la fête ..
Origines de la fête shintoïste Shichi-go-san ( sept-cinq-trois )
C’est le nom de la fête des jeunes enfants qui célèbrent leurs 3 et 7 ans pour les filles et 5 ans pour les garçons.
Elle a normalement lieu le 15 novembre mais les familles célèbrent cet événement à leur convenance, entre septembre et la mi-décembre.
Son origine est très lointaine car elle est née à l’ère Heian, (VIII-XIIème siècle), une époque où les enfants mouraient souvent en bas-âge.
Les enfants de moins de 7 ans étaient alors sous la protection des dieux et n’étaient pas considérés comme des personnes :
Il fallait donc remercier les dieux de leur permettre de grandir, en les purifiant au temple shintoïste, ainsi étaient-ils désormais hors de danger.
Le choix de chiffres impairs porte bonheur.Encore aujourd’hui, les japonais attachent en effet une grande importance aux jours « fastes ou néfastes » !
La date du 15 novembre serait ainsi l’une des plus chanceuses du calendrier shintoïste.
Déroulement de la fête
Filles et garçons de 3 ans portent, pour la première fois, des kimonos.
À 5 ans, les garçons porteront leur tout premier Hakama (kimono masculin). Enfin, à 7 ans, les filles pourront échanger la corde de leur kimono contre le traditionnel obi.
Ils se rendent dans un sanctuaire Shinto pour y prier Ujigami, la divinité de la famille et reçoivent le Chitose Ame (bonbon de mille ans), à la forme longue, fine et de couleur rouge et blanche, dans un emballage ayant pour motif une grue et une tortue, symbolisant santé et longévité (selon un vieux dicton, les grues vivent 1000 ans et les tortues 10 000 ans).
À bientôt,dans 2 semaines …🎌 🥢 ⛩