« C’est un patrimoine de l’humanité, qui n’est pas réservé au seul locuteur français. C’est ça qui est formidable dans une langue. Ce n’est la propriété de personne » Akira MIZUBAYASHI
Mais elle peut être une véritable casse-tête lorsque l’on ne la maîtrise pas complètement… même pour les francophones 😉
En voici quelques exemples:
Jeux de mots
Les problèmes des boulangers sont croissants. Alors que les bouchers veulent défendre leur beefsteak, les éleveurs de volailles se font plumer, les éleveurs de chiens sont aux abois, les pêcheurs haussent le ton ! Et bien sûr, les céréaliers sont « sur la paille ». Par ailleurs, alors que les brasseurs sont sous pression, les viticulteurs trinquent . Heureusement, les électriciens résistent. Mais pour les couvreurs, c’est la tuile et certains plombiers prennent carrément la fuite. Dans l’industrie automobile, les salariés débrayent, dans l’espoir que la direction fasse marche arrière. Chez EDF, les syndicats sont sous tension, mais la direction ne semble pas au courant. Les cheminots voudraient garder leur train de vie, mais la crise est arrivée sans crier gare, alors … Les veilleurs de nuit, eux, vivent au jour le jour. Pendant que les pédicures travaillent d’arrache-pied, les croupiers jouent le tout pour le tout, les dessinateurs font grise mine, les militaires partent en retraite, les imprimeurs dépriment et les météorologistes sont en dépression.
C’est vraiment une mauvaise passe et cerise sur le gâteau, même les maisons sont closes.
Homographes: même prononciation et sens différent
• Je ne pense pas qu’il faille relever la faille de son raisonnement.
• Le mousse gratte la mousse de la coque.
• Tu joues avec ses joues.
• Un avocat mange un avocat.
• Un bleu s’est fait un bleu.
• Rose arrose la rose rose.
Je vais d’abord te dire qu’il est d’abord agréable.
Voici une légère rétrospective de ces quelques années passées en Bourgogne, dans ma jolie petite ville médiévale de Semur-en-Auxois, où mon plaisir a été immense de vous accueillir..
Autour de quelques témoignages et de certains plats savourés ensemble.
Mais, tout d’abord, une balade dans Semur-en-Auxois, pour se souvenir ou pour découvrir :
Pardon à celles et ceux, très nombreux, dont je ne cite pas les témoignages…
Betsy Doyle, ~ 23 ans -USA
Planel Maryse is a fabulous Professor! Cannot recommend her highly enough. Upon recently graduating Harvard, my daughter wanted to immerse herself in the best French program she could find. Maryse has helped her transform her accent completely, and progress beyond in her studies. Having worked with students from all different countries for years, Maryse is well versed in what struggles certain countries tend to have and how to best combat those challenges. Be prepared to be impressed! A lovely person, incredible cook, and one-of-a-kind French Professor!
Thank you, Maryse!!
Amy et sa fille 11 ans- USA
Chad- 30 ans.USA
Maryse est une merveilleuse professeur.
Elle a une combinaison de patience et de compréhension qui vous permet d’avancer rapidement. Mais, en plus de cela, Maryse est ouverte d’esprit – et elle aime visiblement les cultures internationales. C’est ce que ça la rend extrêmement efficace. Les cours de français sont complétés par la perspicacité que Maryse donne à la culture française, de la nourriture et de l’histoire.
Rebecca- 35 ans- USA
Marja,32 ans,finlandaise,
Je peux recommander les cours de La Petite Classe pour tous qui veulent améliorer son français. Nous avons vu ensemble les points à réviser, et Maryse a infatigablement corrigé mes fautes. Le subjonctif, ce n’est pas toujours aussi facile…
Dans La Petite Classe vous utilisez le français à partir du petit déjeuner jusqu’à diner. Maryse est aussi une cuisinière excellente et vous propose les spécialités de la région.
Izumi – ~40 ans Japon
« I was very full filled with her French lessons. For those who want to learn French and French culture I strongly recommend to take her lessons. Maryse cooked us many regional dishes which were delicious!”
Qualités principales : Très efficace, Expert, Intégrité
Antonella ,42 ans, professeur de français -Italie
J’ai passé deux semaines chez Maryse cet été. Je cherchais un cours intensif qui me permette surtout de pratiquer le français au quotidien vu que je suis prof de français en Italie. Le séjour a été super sympa, Maryse est très disponible et m’a fait sentir comme si j’étais chez moi.
Pendant les heures de cours j’ai pu parfaire mes connaissances et ma prononciation grâce à un programme « sur mesure ».
De plus j’ai découvert une région magnifique, la Bourgogne, et Semur un village médiéval superbe.
J’ai aussi profité de la cuisine exceptionnelle de Maryse laquelle m’a gâtée avec des repas exquis souvent servis dans son jardin!
Elle représente l’incarnation de l’Esprit Saint et fait référence à un événement précis survenu à Rome au début du XVeme siècle.
Mais ce n’est que depuis 1677 qu’elle « porte bonheur », suite à un événement surnaturel… valduprod.com/chouette/
Nichée dans un recoin de l’église Notre-Dame à Dijon, la petite chouette réjouit touristes et dijonnais.
La légende rapporte que si nous caressons cette chouette de la main gauche, nous verrons se réaliser très vite le vœu qui nous est le plus cher.
Voici donc l’histoire d’un petit oiseau qui, au fil des siècles, est devenu l’emblème de la ville.
L’architecte et la chouette
A l’aube du XIIIe siècle, on ordonna à un très jeune architecte de concevoir une église dans la capitale bourguignonne. Celui-ci, très fier de la mission qu’on venait de lui confier, se hâta de se rendre à Dijon, la tête pleine de projets, tous plus ambitieux les uns que les autres.
Comme il atteignait les portes de la ville, il aperçut, au milieu d’un chemin, une petite boule de plumes. Il fit arrêter les chevaux qui conduisaient son chariot, puis s’approcha de l’oiseau avec l’intention de le détourner de la route afin de lui offrir une sépulture de mousse.
Quelle ne fut pas sa surprise quand il constata qu’il s’agissait d’une chouette qui, bien qu’inerte, était toujours vivante ! En effet, couchée sur le dos, elle le regardait avec des yeux suppliants, le priant de mettre fin à ses souffrances.
L’architecte, un homme de cœur, décida alors de l’emmener avec lui, se jurant de faire ce qui serait en son pouvoir pour la soigner. En arrivant à l’emplacement du futur chantier, il l’installa dans sa baraque, improvisant pour sa petite compagne le nid le plus douillet qui soit.
Tout le jour, il travaillait très dur sur les plans de l’édifice religieux qu’on lui avait commandé, mais le soir, il était heureux de retrouver la chouette qui, au fil du temps, reprenait des forces.
Un jour, elle fut complètement guérie.
« Petite chouette, dit l’architecte, ému aux larmes, il est temps pour toi de recouvrer la liberté. Tu vas beaucoup me manquer, certes, mais je ne veux pas t’emprisonner.
La liberté est précieuse et l’existence brève.
Adieu donc !
Envole-toi vers de beaux horizons et prends garde à toi cette fois !
L’oiseau sur son épaule, il sortit de la baraque. Mais la chouette ne prit pas son envol. Au contraire, elle agrippait de ses serres l’épaule de son sauveur. Enfin, convaincue sans doute, elle déploya ses ailes, puis disparut dans le ciel.
Ce soir-là, lorsqu’il rentra du chantier, l’architecte ne put retenir un cri d’étonnement. Son amie était revenue! Voletant autour de la cabane, elle l’attendait.
Le jeune homme comprit que l’oiseau ne voulait plus le quitter et il en fut ravi. C’était un vrai bonheur de partager son temps entre la construction de l’église et l’adorable petite chouette.
Arriva le moment où il dut se consacrer à l’élaboration des gargouilles.
En effet, celles-ci devaient représenter les vices des hommes afin, justement, de les en éloigner lorsqu’ils passeraient devant les bêtes monstrueuses.
Il faut montrer pour corriger, disaient les édiles.
Même s’il n’avait pas le choix, notre architecte demeurait perplexe.
Comment représenter des vices quand on est aussi jeune et que l’on ne connaît pas la vie, que l’on n’a pas encore eu de peine d’amour, que l’on n’a pas encore été victime de trahison, que l’on n’a pas soi-même trahi ? De plus, on lui demandait de décorer les piliers avec des plantes propres à la région et lui qui venait d’une très lointaine province de France, ignorait la forme de ces plantes, les caractéristiques de leurs feuilles, la couleur de leurs pétales.
Proche du désespoir, il restait là, la tête enfouie dans ses mains, ne sachant que faire, alors que le temps pressait…
La chouette, devinant les préoccupations de son ami, décida donc de l’aider du mieux qu’elle le pourrait.
Jour et nuit, elle parcourut Dijon, observant ses habitants.
Sans relâche, elle écoutait aux portes des hôtels particuliers, se cachait dans les masures, pénétrait dans les auberges…Chaque soir, elle regagnait la baraque de l’architecte et, agitant son bec, elle lui montrait comme elle le pouvait les mœurs des Dijonnais, tentant de décrire leurs vices. Parfois, elle passait la journée dans les parcs pour lui ramener les plantes qu’elle trouvait. Ainsi, son ami put enfin poursuivre son ouvrage. Les édiles, ravis, le félicitèrent. Bientôt, la construction de Notre-Dame fut achevée et l’on fixa la date de son inauguration.
L’architecte, aux anges, se hâta de regagner sa baraque afin de partager son bonheur avec son petit oiseau.
« Je veux que tu sois à mes côtés pour le grand jour ! » lui cria-t-il en entrant.
Mais aucun son ne répondit à son appel. Pas un bruit. Juste le silence. D’habitude, lorsqu’il rentrait, l’oiseau se précipitait sur son épaule, tout heureux de le retrouver. Fou d’angoisse, il pénétra dans la pièce. Hélas ! Comme il le pressentait, sa petite compagne gisait sur le sol. Sans doute très âgée déjà, elle venait de mourir de vieillesse et d’épuisement.
Fou de chagrin, l’architecte s’étendit à côté d’elle sur le sol et pleura toutes les larmes de son corps. Quand il parvint à se relever, la nuit était tombée depuis longtemps déjà. Il fabriqua un petit cercueil en bois où il déposa le précieux animal puis il sortit.
Il creusa un trou dans l’un des coins secrets de l’église et y enferma le cercueil. Ensuite, il sculpta dans la pierre une chouette semblable à celle qu’il venait d’emmurer.
« Adieu, belle amie » dit-il d’une voix tremblante d’émotion.
Puis, sans se soucier de l’inauguration, il partit sans se retourner et quitta la ville. On ne le revit plus jamais.