Il serait dommage de ne pas “goûter quelques secrets” de dégustation et c’est ce que je vous propose, sous différentes formules, avec l’option
Initiation à l’oenologie.
autour d’un ou plusieurs repas avec l’oenologue , d’une visite d’un vignoble et de dégustations en sa cave, ou d’un programme complet
Je préfère vous laisser découvrir le témoignage de Rebecca qui a choisi le programme complet durant les 4 semaines en immersion totale de cours de français à la-petite-classe.com
D’autre part, je voudrais vous présenter un petit vin bourguignon , le César,
dont le nom vient du fait qu’il a été implanté en Bourgogne du nord, quand la Gaule a été conquise par les Romains.
Une analyse ADN a montré que ce cépage , planté sur 2 hectares dans l’appellation Irancy, serait un croisement naturel du pinot noir et de l’argant.
Et j’écris ici comme le dit Blaise Cendrars, poète et écrivain du XXème siècle.
Comme je l’ai précédemment raconté , sa très célèbre Prose du Transsibérien m’a décidée, à l’âge de 17 ans, à marcher un jour dans ses pas.
J’ai attendu plusieurs années, il me fallait le temps et l’argent, mais j’y suis parvenue, forte de cette citation de mon prof’ de philo :
“Ne renonce jamais à tes rêves, tu pourrais bien te mépriser.“
Je suis donc partie seule, aux premiers jours d’un mois de janvier, pour une parenthèse magique de 2 mois, en Russie puis en Chine.
J’aime le froid et la neige.
Dans les pages qui suivront, tous les 15 jours, je vous raconterai différents moments de ce voyage en transsibérien, de Moscou à Oulan-Oudè, puis en Transmandchourien, jusqu’à Pèkin.
Mais, en attendant, pour que vous puissiez comprendre pourquoi il m’a enchantée,
je vous laisse écouter la PROSE du TRANSSIBÉRIEN, un long poème en prose d’une dizaine de pages et dont je copie ci-après la première strophe:
Blaise CENDRARS y évoque la légende de Novgorode, l’un de ses premiers poèmes, que je vous livre également:
La Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France
En ce temps-là, j’étais en mon adolescence J’avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance J’étais à 16.000 lieues du lieu de ma naissance J’étais à Moscou dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares Et je n’avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours Car mon adolescence était si ardente et si folle Que mon cœur tour à tour brûlait comme le temple d’Éphèse Ou comme la Place Rouge de Moscou quand le soleil se couche. Et mes yeux éclairaient des voies anciennes. Et j’étais déjà si mauvais poète Que je ne savais pas aller jusqu’au bout. Le Kremlin était comme un immense gâteau tartare croustillé d’or, Avec les grandes amandes des cathédrales, toutes blanches Et l’or mielleux des cloches… Un vieux moine me lisait la légende de Novgorode J’avais soif Et je déchiffrais des caractères cunéiformes Puis, tout à coup, les pigeons du Saint-Esprit s’envolaient sur la place Et mes mains s’envolaient aussi avec des bruissements d’albatros Et ceci, c’était les dernières réminiscences Du dernier jour Du tout dernier voyage Et de la mer………
Ma vie est une suite de fabuleux hasards que je considère plutôt comme autant de clins d’oeil du Destin, qui m’ont toujours conduite à réaliser mes rêves.
Une étouffante canicule en Alsace, ma fuite vers les sommets alpins pour de plus fraiches vacances..et je rencontrais la Finlande.
Je n’avais aucunement oublié l’histoire de Nils Olgerson dont j’ai parlé au début ..
Le moment était arrivé : j’irai vivre là -bas.
Sourires..J’étais tellement sûre de moi qu’il ne me vint pas à l’idée qu’on ne m’y attendait peut-être pas !! Je partis y passer le mois de mai suivant et me présentai au seul institut de FLE en Finlande, le Centre Culturel Français d’Helsinki, pour demander un poste pour la rentrée de septembre et, bien sûr, on me répondit un peu ironiquement qu’à moins de 3 mois, tout était déjà planifié..
Vexée, dépitée, je retournai au CIEL, tête basse: j’étais tellement certaine que ça marcherait !!
Et je ne m’étais pas trompée
le 18 septembre, le Centre m’appela…un professeur avait démissionné la veille. M’était-il possible de commencer dès le 23 ?
5 jours au lieu de 3 mois..je me rappelai la réponse ironique que l’on m’avait faite, j’acceptai, prévins le directeur du CIEL,fis mes bagages et partis ..en voiture.
2300 kms de Strasbourg, Allemagne, Danemark, Suède puis le Viking Line, un énorme ferry de 8 étages pour traverser la Baltique de Stockholm à Helsinki.
Mon intuition ne m’avait pas trompée, j’allais enfin vivre dans le pays de mes rêves d’enfant !
Aujourd’hui encore,après avoir découvert de nombreux pays étrangers, la Finlande demeure mon préféré et j’y suis profondément attachée !