En voiture, elle s’effectue par le pont Joly. Ce pont de pierre, construit à la fin du XVIIIè siècle, a permis de désenclaver la ville située au creux d’un méandre de la rivière Armançon, et d’en faciliter l’accès. L’ancienne entrée de la ville s’effectuait par la rue passant sous la Tour de l’Orle d’Or, construite au Moyen Age, et qui se dresse majestueuse au sommet de la ville. Il fallait emprunter l’ancien Pont des Minimes et payer l’Octroi, l’impôt sur les marchandises. Aujourd’hui c’est gratuit, alors gravissons la rue qui nous mène au centre de la ville, et remontons le temps…
Sur le Pont de Semur…
Semur-en-Auxois, vue sur le Pont des Minimes, l’ancien pont d’accès à la ville.
devant le Couvent des Minimes, construit en 1610,
Dans lequel
vous étudierez le français avec moi et vous détendrez dans son immense jardin en espaliers.
La légende d’Hercule à Semur-en-Auxois
Semur-en-Auxois se dresse sur un éperon rocheux de granit rose, résurgence du massif granitique du Morvan tout proche, dominant la vallée de l’Armançon. La légende veut que la ville ait été fondée par le héros mythologique Hercule, qui aurait creusé la roche à mains nues ! En effet, la position dominante du lieu en fait un site naturellement défensif très tôt investi par les hommes ! Occupé dès le néolithique, le site fut délaissé à l’époque gallo-romaine au profit du plateau d’Alésia tout proche. Il fallut attendre le Vè siècle pour que la vie y revienne et qu’une première chapelle soit construite.
Sine Muros
Le nom de Semur-en-Auxois provient de sine muros, qui signifie « vieille muraille » puisqu’une enceinte y fut dressée dés 722 pour protéger le castrum (ville fortifiée). Le plan de la ville prend la forme d’un huit. Le point de rencontre des deux boucles est occupé par le donjon qui défendait l’accès au castrum, situé sur la pointe de l’éperon rocheux, cœur politique et religieux de la cité. L’autre boucle est appelé Bourg Notre-Dame, c’était le cœur des activités économiques et le lieu de résidence et de travail des commerçants, entouré plus tard d’une seconde enceinte.