Il serait dommage de ne pas « goûter quelques secrets » de dégustation et c’est ce que je vous propose, sous différentes formules, avec l’option
Initiation à l’oenologie.
autour d’un ou plusieurs repas avec l’oenologue , d’une visite d’un vignoble et de dégustations en sa cave, ou d’un programme complet
Je préfère vous laisser découvrir le témoignage de Rebecca qui a choisi le programme complet durant les 4 semaines en immersion totale de cours de français à la-petite-classe.com
D’autre part, je voudrais vous présenter un petit vin bourguignon , le César,
dont le nom vient du fait qu’il a été implanté en Bourgogne du nord, quand la Gaule a été conquise par les Romains.
Une analyse ADN a montré que ce cépage , planté sur 2 hectares dans l’appellation Irancy, serait un croisement naturel du pinot noir et de l’argant.
On me pose souvent le même type de questions et je vais donc y répondre ici.
L’immersion totale chez le professeur
signifie que vous vivez dans sa maison, que vous partagez des repas, que vous échangez des opinions, des anecdotes de vie, des plaisanteries..
Et tout cela, en français uniquement !!!
Les cours privés
Cela signifie que vous bénéficiez de cours à la carte, élaborés en fonction de votre niveau mais aussi de votre personnalité. Depuis 2020, je ne reçois qu’une seule personne par session 22h30 de cours par semaine auxquels s’ajoutent environ 10 h de conversation dirigée.
Soit un total de 32h 30 par semaine.
La conversation dirigée, qu’est-ce que c’est ?
Elle dépend entièrement de vous. En effet, il s’agit pour vous de pratiquer la structure grammaticale étudiée le matin à chacune de nos conversations afin de le fixer solidement. À moi de corriger les erreurs qui peuvent subsister..
Les visites guidées de la région
Des moments privilégiés pour des conversations dirigées enrichissantes. 2 fois par semaine, nous visitons un site différent,l’Abbaye de Fontenay, par ex.,classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Les repas
Les petits-déjeuners et déjeuners sont préparés par moi-même et naturellement,en tenant compte de vos goûts et d’éventuelles allergies alimentaires. 😉on me déclare unanimement bonne cuisinière..il est vrai que j’adore régaler mes invités !! Les dîners sont libres : vous pouvez utiliser ma cuisine ou choisir l’un des très bons restaurants de Semur-en-Auxois.
Remarques:
Vous trouverez témoignages et photos,en parcourant les différentes pages de mon site et du blog.
Et j’écris ici comme le dit Blaise Cendrars, poète et écrivain du XXème siècle.
Comme je l’ai précédemment raconté , sa très célèbre Prose du Transsibérien m’a décidée, à l’âge de 17 ans, à marcher un jour dans ses pas.
J’ai attendu plusieurs années, il me fallait le temps et l’argent, mais j’y suis parvenue, forte de cette citation de mon prof’ de philo :
« Ne renonce jamais à tes rêves, tu pourrais bien te mépriser.«
Je suis donc partie seule, aux premiers jours d’un mois de janvier, pour une parenthèse magique de 2 mois, en Russie puis en Chine.
J’aime le froid et la neige.
Dans les pages qui suivront, tous les 15 jours, je vous raconterai différents moments de ce voyage en transsibérien, de Moscou à Oulan-Oudè, puis en Transmandchourien, jusqu’à Pèkin.
Mais, en attendant, pour que vous puissiez comprendre pourquoi il m’a enchantée,
je vous laisse écouter la PROSE du TRANSSIBÉRIEN, un long poème en prose d’une dizaine de pages et dont je copie ci-après la première strophe:
Blaise CENDRARS y évoque la légende de Novgorode, l’un de ses premiers poèmes, que je vous livre également:
La Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France
En ce temps-là, j’étais en mon adolescence J’avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance J’étais à 16.000 lieues du lieu de ma naissance J’étais à Moscou dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares Et je n’avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours Car mon adolescence était si ardente et si folle Que mon cœur tour à tour brûlait comme le temple d’Éphèse Ou comme la Place Rouge de Moscou quand le soleil se couche. Et mes yeux éclairaient des voies anciennes. Et j’étais déjà si mauvais poète Que je ne savais pas aller jusqu’au bout. Le Kremlin était comme un immense gâteau tartare croustillé d’or, Avec les grandes amandes des cathédrales, toutes blanches Et l’or mielleux des cloches… Un vieux moine me lisait la légende de Novgorode J’avais soif Et je déchiffrais des caractères cunéiformes Puis, tout à coup, les pigeons du Saint-Esprit s’envolaient sur la place Et mes mains s’envolaient aussi avec des bruissements d’albatros Et ceci, c’était les dernières réminiscences Du dernier jour Du tout dernier voyage Et de la mer………